La télédétection appliquée au suivi de la désertification
Force est de constater que la dégradation des sols touche toute la planète. La désertification en est un processus typique dans les régions arides et semi-arides. Elle existe aussi dans les régions humides* mais le phénomène reste moins étendu. Dans les contextes graves, elle aboutit à un état de dégradation des terres irréversible en l’espace d'une génération humaine (25 ans). Elle se traduit par un changement du milieu dont les surfaces subissent des modifications à la fois de la couverture végétale et des sols. Les facteurs de désertification sont d'ordre naturel et anthropique. On cherche à associer à ces facteurs des indicateurs permettant d'évaluer le risque potentiel de désertification ou la gravité de la désertification d'une aire donnée, une fois compris les processus qui caractérisent ce phénomène.
Ces indicateurs permettront d'alerter et d'aider les autorités locales ou nationales à entreprendre des actions adéquates concernant la gestion de l'environnement. Le rôle de la télédétection dans ce contexte est de permettre via des « variables dérivées » l'évaluation de ces indicateurs, notamment ceux d'ordre physique et écologique, et ainsi de déterminer les processus de désertification.
Tout l'art de la télédétection consiste à transformer des mesures physiques obtenues sur des surfaces en information. Les données de télédétection doivent donc être étalonnées et transformées en variables dérivées, utilisées pour évaluer les indicateurs de désertification. Les informations ainsi construites comprennent en particulier la rugosité des surfaces, l'albédo, la température de surface, la couverture végétale (recouvrement et état phénologique) et l'humidité du sol.
L'érosion éolienne se décèle également par la fréquence des vents de poussières observables par des systèmes tels que METEOSAT, NOAA-AVHERR et VEGETATION. Les vents de poussières entraînant une perte de matières fines, on peut en déduire une caractérisation de la dégradation des sols. Les satellites à faible résolution permettent également d'observer le transport de matériaux sur de très grandes distances à partir de ces zones. Dans ces cas, l'étude des modifications environnementales se fonde principalement sur l'observation des textures et des structures. Ces observations sont réalisées de manière visuelle par un chercheur formé à ces techniques. Le traitement informatique souvent utilisé dans un système de télédétection, s'avère ici moins fiable pour le suivi de la dégradation de l'environnement dans les aires sèches (sableuses). Les dunes d'érosion ou les dunes d'accumulation, par leurs signatures spectrales identiques, ne sont pas différenciées par une analyse numérique.
Force est de constater que la dégradation des sols touche toute la planète. La désertification en est un processus typique dans les régions arides et semi-arides. Elle existe aussi dans les régions humides* mais le phénomène reste moins étendu. Dans les contextes graves, elle aboutit à un état de dégradation des terres irréversible en l’espace d'une génération humaine (25 ans). Elle se traduit par un changement du milieu dont les surfaces subissent des modifications à la fois de la couverture végétale et des sols. Les facteurs de désertification sont d'ordre naturel et anthropique. On cherche à associer à ces facteurs des indicateurs permettant d'évaluer le risque potentiel de désertification ou la gravité de la désertification d'une aire donnée, une fois compris les processus qui caractérisent ce phénomène.
Ces indicateurs permettront d'alerter et d'aider les autorités locales ou nationales à entreprendre des actions adéquates concernant la gestion de l'environnement. Le rôle de la télédétection dans ce contexte est de permettre via des « variables dérivées » l'évaluation de ces indicateurs, notamment ceux d'ordre physique et écologique, et ainsi de déterminer les processus de désertification.
Tout l'art de la télédétection consiste à transformer des mesures physiques obtenues sur des surfaces en information. Les données de télédétection doivent donc être étalonnées et transformées en variables dérivées, utilisées pour évaluer les indicateurs de désertification. Les informations ainsi construites comprennent en particulier la rugosité des surfaces, l'albédo, la température de surface, la couverture végétale (recouvrement et état phénologique) et l'humidité du sol.
L'érosion éolienne se décèle également par la fréquence des vents de poussières observables par des systèmes tels que METEOSAT, NOAA-AVHERR et VEGETATION. Les vents de poussières entraînant une perte de matières fines, on peut en déduire une caractérisation de la dégradation des sols. Les satellites à faible résolution permettent également d'observer le transport de matériaux sur de très grandes distances à partir de ces zones. Dans ces cas, l'étude des modifications environnementales se fonde principalement sur l'observation des textures et des structures. Ces observations sont réalisées de manière visuelle par un chercheur formé à ces techniques. Le traitement informatique souvent utilisé dans un système de télédétection, s'avère ici moins fiable pour le suivi de la dégradation de l'environnement dans les aires sèches (sableuses). Les dunes d'érosion ou les dunes d'accumulation, par leurs signatures spectrales identiques, ne sont pas différenciées par une analyse numérique.